Pas toujours facile de comprendre le jargon d’un cabinet de conseil en gestion de patrimoine.
Voici un lexique qui peut vous aider à comprendre certains thèmes !
ACTIF NET COMPTABLE (ANC).
Valeur comptable de l’entreprise qui revient à l’actionnaire (équivalant aux capitaux propres). On peut la calculer par action pour la comparer au cours de cette dernière.
ACTIF NET RÉÉVALUÉ (ANR).
Valeur de l’entreprise dont les actifs (terrains et constructions, stocks, participations financières, etc.) ont été réévalués ou dévalués à leur prix de marché. On peut, là aussi, la ramener à une action pour la comparer au cours de Bourse.
ACTION.
Part dans le capital d’une société dite de capitaux, notamment d’une SA (société anonyme).
ALPHA
désigne la surperformance ou la sous-performance du fonds par rapport à celle de son indice de référence. Plus l’alpha est important, meilleures sont les performances du fonds par rapport à celles du marché. Il mesure la différence entre les résultats actuels d’un fonds et les résultats qu’un fonds moyen ayant le même bêta (qui mesure la sensibilité d’un fonds à son indice de référence) et étant dans la même catégorie devrait statistiquement atteindre. Il est calculé par régression linéaire sur une période de 36 mois.
AUTOFINANCEMENT.
Somme que l’entreprise peut consacrer, chaque année, aux investissements. Il s’agit de la somme du résultat annuel et des dotations aux amortissements.
AVIS D’OPÉRÉ.
Document qui avise le client que son ordre a été exécuté.
BÊTA,
un coefficient de volatilité et/ou de sensibilité Le bêta, ou coefficient bêta, d’un titre financier est un coefficient de volatilité ou de sensibilité qui indique la relation existante entre les fluctuations de la valeur du titre et les fluctuations du marché.
BNPA (Bénéfice net par action). Part du bénéfice théoriquement distribuable à chaque actionnaire, calculée en divisant le bénéfice net par le nombre d’actions composant le capital social.
BON D’OPTIONS.
C’est le nom officiel des warrants émis par les banques. Il s’agit d’option d’achat (analogue dans le principe au bon de souscription) ou de vente.
CAPITAUX PROPRES.
Voir fonds propres.
CHIFFRE D’AFFAIRES.
Somme des biens et services vendus par une société au cours de l’exercice social. On emploi aussi dans Investir les termes de « facturations », « recettes », « activité », etc.
COMPTES SOCIAUX.
Comptes de la société mère cotée en Bourse sans intégrer ses filiales si elle en a autrement que par remontée des dividendes. Les comptes sociaux utilisent les normes comptables françaises.
COMPTES CONSOLIDÉS.
Comptes d’un « groupe » additionnant ceux de la société mère et de ses filiales selon le degré de détention. Les comptes consolidés des sociétés cotées en Bourse utilisent depuis l’exercice 2005 les normes comptables internationales IFRS.
CONTRAT EN MULTISUPPORTS.
Les contrats d’assurance-vie multi-supports s’expriment en unités de compte. Ils sont constitués d’OPCVM (actions, obligations…) et de SCPI. Et peuvent même inclure un mono-support en euros. De par la nature de leurs composants, il s’agit donc de contrats au rendement variable qui évoluent à la hausse ou à la baisse au gré des mouvements de leurs marchés de référence. De fait, au terme du contrat, le gain n’est absolument pas garanti. La seule certitude pour les épargnants consistant à récupérer, à la sortie, le même nombre d’unités de compte que souscrit à l’ouverture du contrat, mais diminué des frais de gestion annuels.
CONVERTIBLE.
Obligation comprenant un droit de conversion en actions de la société émettrice ou d’une société du groupe, suivant les modalités prévues au contrat d’émission.
COUPON COURU.
Fraction de l’intérêt acquis par une obligation depuis la dernière échéance.
COURS-BÉNÉFICE (OU PER).
Rapport entre le cours des actions d’une société et son bénéfice net par action. Price earning ratio (PER) en anglais, ou coefficient de capitalisation des résultats (CCR).
COURTAGE.
Rémunération des sociétés de Bourse et des banques pour l’exécution des opérations boursières. Son montant est perçu à la vente ou à l’achat. Tous les courtages sont majorés de la TVA.
CROISSANCE INTERNE OU ORGANIQUE.
Progression du chiffre d’affaires comptée sans les acquisitions éventuelles réalisées au cours de l’année.
CROISSANCE EXTERNE OU ACQUISITIONS.
Rachat de sociétés.
DÉCOTE (SURCOTE).
Écart entre la valeur réelle ou théorique d’un titre et son cours de Bourse quand ce dernier est inférieur à la première. Inverse : surcote.
DILUTION.
Diminution arithmétique du bénéfice ou du dividende par action à la suite de l’augmentation du nombre d’actions ou – on parle dans certains cas de dilution virtuelle – de l’émission d’obligations convertibles ou de bons de souscription.
DIVIDENDE :
Revenu d’une action, ou d’une obligation.
EBITDA (Earnings before interest taxes depreciation and amortization).
Barbarisme anglo-saxon qui correspond à l’excédent brut d’exploitation d’une entreprise (EBE). Il mesure le résultat opérationnel (Ebit) avant dépréciation et amortissement. Il s’agit du solde entre les produits d’exploitation et les charges : coûts des ventes, frais administratifs et commerciaux.
ENDETTEMENT FINANCIER.
Voir dette financière.
ENTREPRISES DE SERVICES EN INVESTISSEMENT.
Elles sont habilitées à négocier les valeurs. Les sociétés de Bourse en sont les principales représentantes.
EXERCICE À CHEVAL.
Exercice social ne se finissant pas en même temps que l’année civile (31 décembre). Un certain nombre de sociétés clôturent leurs comptes notamment fin juin ou fin septembre.
FONDS PROPRES (ou capitaux propres).
Part du bilan qui revient aux actionnaires. Grossièrement, il s’agit du capital social et des primes d’émission apportées par les actionnaires et des réserves constituées par le cumul année après année des résultats (report à nouveau distribuable aux actionnaires).
IN FINE.
Remboursement d’un emprunt en bloc à l’échéance.
INTERMÉDIAIRES.
Ce sont les sociétés de Bourse et les banques qui transmettent et font exécuter les ordres de Bourse de la clientèle.
LIMITE.
Cours fixé lorsque l’on passe un ordre en Bourse.
MARCHÉ LIBRE.
Marché non officiel destiné à accueillir de petites sociétés qui veulent faire une carrière boursière sans accéder à un marché officiel pour lequel elles peuvent ne pas remplir les conditions requises.
MARGE.
Une marge est un rapport entre un résultat et le chiffre d’affaires.
MARGE NETTE.
Rapport entre le bénéfice net et le chiffre d’affaires.
MARGE OPÉRATIONNELLE.
Rapport entre le bénéfice opérationnel et le chiffre d’affaires.
NOMINATIF.
Valeur mobilière inscrite sur les registres de la société au nom de son propriétaire par opposition aux titres au porteur.
OAT (obligation assimilable du Trésor).
Emission d’Etat. Chaque tranche émise est assimilée, pour la durée restant à courir, aux tranches précédentes de même taux nominal, l’ajustement se faisant par le prix d’émission.
OCÉANE.
Obligation à option de conversion ou d’échange en actions nouvelles ou existantes. L’obligation peut être transformée avant l’échéance soit en une action à créer, soit en une action existante détenue par la société.
OPA (offre publique d’achat).
Opération lancée par une société pour prendre le contrôle d’une autre affaire par rachat des actions à un cours plus élevé que le dernier cours de la Bourse.
OPCVM (organismes de placements collectifs en valeurs mobilières).
Ce sont les Sicav et les fonds communs de placement (FCP).
OPE (offre publique d’échange).
OPA où la monnaie d’échange est constituée par des titres et non par des espèces.
OPR (offre publique de retrait).
Proposition faite par l’actionnaire majoritaire de racheter les actions des actionnaires minoritaires.
OPRA (offre publique de rachat d’actions).
Une société propose de racheter à un prix déterminé une partie de son capital.
PAIR (synonyme de nominal).
Dire qu’une valeur cote au pair signifie que son cours se confond avec son nominal. Est surtout utilisé pour les obligations.
PARITÉ.
Proportion fixée pour l’échange entre deux titres. Exemples : les actions de deux sociétés qui fusionnent, un bon de souscription et l’action à laquelle il donne droit, ou encore les actions anciennes et les nouvelles lors d’une augmentation de capital.
PAS DE COTATION :
Il s’agit du nombre de décimales derrière la virgule que vous pouvez mentionner lors du passage de votre ordre. Longtemps fixé en fonction du cours de l’action (0,50 € pour les actions cotant plus de 500 €, 0,05 € pour celles qui cotent entre 50 € et 100 €…) puis ramené à 0,01 € (1 centime) en 2007 quel que soit le titre, le pas de cotation est, depuis fin 2008, de 3 décimales (0,001 € ou 0,005 €) pour cent valeurs européennes (dont 36 à Paris) composant les principaux indices des places continentales d’Euronext. Souhaitée par Nyse Euronext, l’extension de la décimalisation permet de diminuer l’écart entre les meilleurs prix d’achat et de vente dans les carnets d’ordres, rendant la négociation plus efficace. Afin de conserver une cote lisible, Investir continuera à publier les cours avec deux décimales.
PER (Price Earning Ratio).
Egal au rapport du cours de cette action et du bénéfice par action. On l’appelle aussi multiple de capitalisation des bénéfices ou coefficient de capitalisation des résultats (CCR). Le PER doit être utilisé avec précaution. Tout d’abord, il faut le considérer au regard de sociétés du même secteur afin de détecter d’éventuelles disparités. La comparaison permet de valider la cohérence du chiffre. Un PER n’a de sens que si la société fait des bénéfices récurrents. Dans le cas où la société analysée est ponctuellement en perte, le PER perd son sens et n’est pertinent qu’appliqué sur les exercices bénéficiaires. Aussi, la structure de certaines sociétés rend impropre son utilisation. C’est le cas des holdings ou des sociétés immobilières, qui seront plutôt valorisées sur le montant de leur patrimoine et pour lesquelles on regardera alors la décote ou la surcote (selon que la valeur théorique – montant des capitaux propres divisé par le nombre de titres – est supérieure ou inférieure au cours de Bourse). Néanmoins, la simplicité d’emploi du PER en fait l’un des indicateurs les plus utilisés.
PRIME DE RISQUE.
Mesure théorique du risque inclus dans le niveau moyen des cours des actions (mesuré par l’inverse du rapport cours/bénéfice du marché) par référence au niveau moyen des cours des obligations (mesuré par le rendement des obligations long terme). Plus l’écart est grand, plus le marché des actions est réputé bon marché, car cela signifie que l’on doit accorder un surcroît de rémunération (une prime) important aux détenteurs d’actions pour les séduire.
QUORUM.
Part minimale du capital qui doit être présente ou représentée à une assemblée d’actionnaires ou d’obligataires pour qu’elle délibère valablement.
RATIO.
Rapport utilisé pour apprécier une valeur. Parmi les plus connus, le rapport cours bénéfice (voir ci-dessus), le rendement, le rapport cours/cashflow.
RATIO D’ENDETTEMENT.
Ratio comparant la valeur de la dette financière nette et celle des fonds propres. En moyenne, la valeur des dettes ne doit pas excéder celle des fonds propres.
RATIO SHARPE
mesure l’écart de rentabilité d’un portefeuille d’actifs financiers (actions par exemple) par rapport au taux de rendement d’un placement sans risque (autrement dit la prime de risque, positive ou négative), divisé par un indicateur de risque, l’écart type de la rentabilité de ce portefeuille
RELUTIF – DILUTIF.
Une opération est « dilutive » si elle se traduit par une diminution du profit par action. A l’inverse, une opération est dite » relutive » si elle a un impact positif sur le bénéfice par action de la société. L’exemple simple d’une opération immédiatement relutive est le rachat d’actions. La diminution du nombre de titres émis permet d’augmenter le bénéfice par action (BPA).
RÉSULTAT.
Solde du compte de résultat après soustraction de certaines charges du chiffre d’affaires. Un solde positif s’appelle un bénéfice ; un solde négatif une perte.
RÉSULTAT MIS EN ÉQUIVALENCE.
Résultat de filiales ou participation non consolidée dans le compte de l’entreprise sauf au niveau de la quote-part des résultats.
RÉSULTAT FINANCIER.
Solde entre les frais financiers payés par l’entreprise (intérêt des emprunts, remboursement de la dette, etc.) et les gains financiers (produits tirés du placement de la trésorerie…).
RÉSULTAT NET.
Résultat restant après le paiement de toutes les charges : charges opérationnelles, frais financiers nets, impôts, etc.
RÉSULTAT NET PART DU GROUPE.
Résultat net diminué de la part qui revient aux actionnaires minoritaires des filiales non détenues à 100 %. C’est le dernier solde du compte de résultat, celui qui pourra ensuite être redistribué aux actionnaires sous forme de dividende ou réinvesti dans la société.
RÉSULTAT OPÉRATIONNEL.
Résultat dégagé par l’exercice du métier habituel de la société. En normes comptables françaises, on parle plutôt de résultat d’exploitation. En normes comptables IFRS, le résultat opérationnel comprend des éléments auparavant considérés comme » exceptionnels » (charges de restructuration, litiges juridiques, etc.). Pour retrouver la notion du résultat d’exploitation en normes comptables françaises, les entreprises publient un résultat opérationnel courant qui exclut ces exceptionnels.
RETRAIT OBLIGATOIRE (en anglais, squeeze-out).
Opération qui permet aux actionnaires majoritaires d’une société, dont ils détiennent plus de 95 %, d’obliger les actionnaires minoritaires à leur céder leurs titres contre une indemnité.
ROMPU.
Si l’on n’a pas le nombre exact de droits de souscription ou d’attribution, il reste des rompus : des droits qui doivent être vendus ou complétés pour avoir le nombre d’actions correspondant à une souscription ou à une distribution de titres gratuits. En cas de fusion ou d’échange d’actions, ce terme désigne les titres en surplus par rapport à la parité.
SICAV (société d’investissement à capital variable).
Ces sociétés d’investissement ouvertes gèrent des portefeuilles collectifs, les souscripteurs pouvant entrer et sortir à tout moment.
SOCIÉTÉ DE COURTAGE (ou Société de Bourse).
Elle négocie les valeurs sur le marché officiel. Le statut est celui d’entreprise de service en investissement.
SRD (Service de règlement différé).
Permet d’effectuer des transactions à terme sur les valeurs éligibles à ce service. A remplacé le Règlement Mensuel.
STOCK PICKING.
Le stock picking s’oppose alors souvent à une gestion indicielle. Un stock-pickeur est soucieux du devenir à moyen et/ou à long terme de la société visée. Son travail consiste à analyser de manière approfondie une large batterie de valeurs sous l’angle stratégique et financier, à en rencontrer les dirigeants et à se forger une opinion durable sur la société. Ensuite, il fera sa cueillette (picking en anglais) parmi les valeurs qui semblent les plus prometteuses. Le stock picking pourra ensuite se décliner en deux types de sous-gestion, le stock picking growth ou le stock picking value.
STOCK PICKING – GROWTH.
L’approche growth (croissance en anglais) focalise son attention sur les perspectives de croissance des sociétés. Elle sera donc attirée par l’acquisition de titres parmi les secteurs porteurs et parmi les sociétés susceptibles d’enregistrer de fortes progressions de bénéfices en offrant une excellente visibilité à long terme.
STOCK PICKING – VALUE.
Dans la démarche value, les sociétés ciblées, du fait de leur sous-évaluation sur le marché, laissent présager d’importantes plus-values.
SURCOTE.
Écart entre la valeur réelle ou théorique d’un titre et son cours de Bourse quand ce dernier est supérieur à la première (voir également Décote).
TRÉSORERIE.
Actifs liquides que la société peut mobiliser à tout moment. C’est la somme des liquidités et des valeurs mobilières de placement de court terme.
VALEUR LIQUIDATIVE (ou valeur à la casse).
Valeur intrinsèque d’une affaire dans l’hypothèse où l’on réaliserait d’un coup ses actifs. Au bilan, cette valeur à casser est donnée par la situation nette au passif. L’actif net réel peut avoir une valeur bien supérieure. Pour une Sicav, c’est la valeur de son portefeuille calculée chaque jour d’après les cours de Bourse.
VALEUR D’ENTREPRISE (VE).
Montant qu’il faudrait consacrer pour racheter l’entreprise et la désendetter. Il permet de comparer les entreprises entre elles. En moyenne, la valeur d’entreprise est égale à une fois le montant du chiffre d’affaires (mais cela varie fortement selon les secteurs). On parle ainsi de ratio VE/CA.
VOLATILITÉ :
La volatilité (en finance) est l’ampleur des variations du cours d’un actif financier. Elle sert de paramètre de quantification du risque de rendement et de prix d’un actif financier. Lorsque la volatilité est élevée, la possibilité de gain est plus importante, mais le risque de perte l’est aussi
Ethis Invest, un cabinet en gestion de patrimoine proche de ses clients.
Et restez informé !